Nous avons conçu, nous avons souffert, et quand nous enfantons, ce n’est que du vent : Nous n’avons pas produit d’actes salutaires pour la terre, et les habitants du monde ne sont pas venus à la vie.
Ésaïe 26.18
C’est bien notre mode de vie irresponsable qui condamne les pays pauvres, qui détruit la planète, et engendre les guerres. Et finalement nous en souffrons tous. Nous avons conçu, même si nous n’avons fait qu’y participer, une société dans laquelle le conseil de Dieu notre Créateur passe après notre propre satisfaction.
Nous avons été coupables et infidèles envers l’Éternel, nous avons abandonné notre Dieu¹. Le prophète Ésaïe ne cesse dans son livre d’exhorter ses contemporains à plaider coupables, à changer d’orientation, et à revenir à la source de la vie : L’Éternel Dieu. Nous avons besoin de son pardon, et c’est bien pour cela que Jésus est venu ! Lui n’a pas souffert en vain sur la croix ; c’est lui, le Fils de Dieu sans péché, qui a produit le seul acte salutaire pour la terre², en expiant nos fautes. Pardonnés et purifiés par lui en réponse à notre foi, laissons-nous transformer par le renouvellement de l’intelligence pour discerner quelle est la volonté de Dieu, ce qui est bon, agréable et parfait³. Et nous pourrons peut-être, avec son aide, contribuer à changer le monde autour de nous.
Elfriede Bloch
¹ Ésaïe 59.12-13
² Ésaïe 26.18
³ Romains 12.2
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Lecture proposée :
Livre du prophète Ésaïe, chapitre 26, versets 7 à 9.