… les huissiers retournèrent vers les principaux sacrificateurs et les pharisiens. Et ceux-ci leur dirent : « Pourquoi ne l’avez-vous pas amené ? » Les huissiers répondirent : « Jamais homme n’a parlé comme cet homme. »
Jean 7.45-46
C’est un très sympathique écrivain, Laurent Gounelle, qui dit cela, non dans un de ses romans, mais interviewé pour Le Pèlerin en 2019, en réponse à la question : « Pour vous, Jésus, c’est… » à quoi il ajoute : « un guide pour chacun d’entre nous, y compris les athées. Sa parole est extraordinairement d’actualité. Toutes les clés sont dans les paroles de Jésus. »
Je ne peux en dire plus. Mais combien j’aimerais savoir de quels problèmes les paroles du Christ ont été les clés pour lui. En tout cas, les clés sont là – peu le nient -, pour être utilisées.
Les principaux sacrificateurs et pharisiens avaient envoyé des huissiers pour arrêter Jésus. Ses paroles les ont comme paralysés. Ce n’était pas là le langage d’un homme ordinaire. Ils ne l’ont pas arrêté. Et n’ont pas inventé d’histoire pour justifier leur retour sans lui ! C’est déjà ça. Mais sont-ils devenus ses disciples ? On ne sait pas.
Tout le monde croit que « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est la plus belle chose jamais dite. Cependant, beaucoup se contentent d’admirer le commandement.
C’est que, voilà, il faut la foi en celui qui l’a dite pour qu’elle prenne du sens et transforme la vie. Non ?
Richard Doulière
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Lecture proposée :
Évangile selon Jean, chapitre 7, versets 40 à 52.