Est-ce que je prends plaisir à voir le méchant mourir ? déclare le Seigneur, l’Éternel. N’est-ce pas plutôt à le voir changer de conduite et vivre ?
Ézéchiel 18.23
Plusieurs fois, Dieu révèle qu’il agit au nom de lui-même, de par sa propre sainteté, qu’il ne peut pas laisser Jacob (la communauté) impuni. Son but n’est pas l’anéantissement en tant que tel : laissons ça aux fables sinistres au sujet des idoles capricieuses sumériennes ou scandinaves. Le but, à travers toutes les épreuves, est de nous faire revenir à Dieu.
Dans ce passage de la prophétie, il transmet ce double avertissement. Si le mauvais se repent et change, alors il vivra. Mais si le juste se laisse corrompre, il mourra. Il ne s’agit pas d’une sorte de balance et d’une incitation à « acheter » la vie. C’est un traité d’alliance, tout à fait typique de la Bible et de l’Orient ancien, avec la clause principale et sa conséquence, ainsi que la clause de non-respect avec sa sanction.
Ce qu’il faut en retenir, c’est que la porte est toujours ouverte : nous sommes encore à l’époque de la patience de Dieu. Si le méchant – celui qui rejette Dieu — réalise qu’il est en train de mourir, il est encore temps pour lui de changer, de se laisser purifier par le Seigneur.
Lionel Cavan
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Lecture proposée : Évangile selon Jean,
chapitre 9, versets 1 à 7.