Car par tes paroles tu seras justifié, et par tes paroles tu seras condamné.
Matthieu 12.37
A la tête de plusieurs pensions de famille, il avait gagné beaucoup d’argent, et il était connu pour être « près de ses sous », comme on dit.
Sur son lit de la mort, il fit signe à ses proches de s’approcher ; il avait encore quelque chose d’important à leur dire, semble-t-il. La famille s’approche, tend l’oreille pour recueillir cette ultime confidence. Et entend ceci : « Il faut couper le jambon en tranches ultra-fines ! » furent ses derniers mots. Cela résumait, semble-t-il, la grande priorité de sa vie….
Cet autre homme, en train d’installer une sono, est foudroyé par une décharge électrique. Il n’a que le temps de proférer son juron habituel (en fait une prière demandant à Dieu de le maudire).
Quelle différence avec Étienne, l’un des premiers chrétiens, lapidé par une foule hostile, et qui expire en prononçant ces mots : « Seigneur Jésus, reçois mon esprit » ; puis, soucieux du sort de ses contradicteurs conclut sa prière en disant « Seigneur, ne les charge pas de ce péché ! »
J’ignore quelles seront mes dernières paroles, et a fortiori les vôtres. Quant aux prochains mots que vous direz, pourquoi ne seraient-ils pas : « Seigneur Jésus, pardonne-moi et prends ma vie en charge. »
Claude Siefert
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Lecture proposée : Actes des Apôtres,
chapitre 5, versets 1 à 11.