Mais le septième jour est le jour de repos de l’Éternel, ton Dieu. Tu ne feras aucun travail, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton esclave, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui habite chez toi.
Exode 20.10
Le jour hebdomadaire de repos, qui deviendra Shabbat dans le judaïsme, nous rappelle le cycle de sept jours instauré par Dieu dès la Création. Ce cycle ne correspond à aucune donnée astronomique, il ne correspond à rien avec le Soleil ou la Lune. Il nous concerne, nous. Pour la première fois, avec ce quatrième commandement, un cycle immuable et non-négociable de temps de travail et de temps de repos est instauré. Il nécessite le travail, déjà ; puis un repos, au sens où ce jour est mis à part, privilégié, pour que nous soyons dans la joie et la meilleure communion possible avec Dieu. C’est le sens même de « saint » ou « sacré » dans les langues anciennes : mis à part car précieux, sélectionné. Dieu lui-même s’est reposé de son ouvrage le septième jour : estimerions-nous être plus fort que le Créateur ?
On remarquera que, dans la Genèse, c’est le seul jour qui ne se termine pas sur « il y eut un soir, puis il y eut un matin ». Nous sommes dans l’ère où nous devons revenir à l’Éternel et à sa fête perpétuelle.
Lionel Cavan
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe,
chapitre 58, versets 13 et 14.