Et moi, est-ce que je me souviens de lui ?

Qu’est-ce que l’homme pour que tu te souviennes de lui ?
Hébreux 2.6-8

Dieu se souvient de moi et de chaque être humain. Inversement, l’homme se souvient-il de Dieu ? Considère-t-il qui il est ? Sa Parole n’aurait-elle plus cours ? En lisant la Parole de Dieu, nous sommes assurés que, de son côté, Dieu ne se lasse pas d’appeler et de chercher les pécheurs. Il connaît les luttes de l’être humain pour sa survie dans ce monde tourmenté. Non, ce n’est pas une idée complètement dépassée ! Ne croyez pas que Dieu appartienne aux temps révolus. Avec le psalmiste, je m’émerveille, car je sais que Dieu est le Créateur, plein d’attention pour l’être humain. Faiblesse, fragilité, temporalité caractérisent toujours nos contemporains ! Pourtant, si tout passe inexorablement, l’appel de Dieu demeure.

Dieu, immuable, veut conduire le pécheur dans le bonheur éternel. Déjà sur la Terre, des hommes et des femmes expérimentent une communion nouvelle avec lui par la foi en Jésus-Christ, annoncé par les prophètes, descendu sur terre, mort pour nos péchés, ressuscité le matin de Pâques, élevé lors de son ascension 40 jours plus tard et revenant très, très, bientôt !

Si tout bouge et si des nuages s’amoncellent dans le ciel, et si le lendemain est incertain, Dieu m’appelle à me souvenir de lui, car lui se souvient de l’homme !

Bernard Fourmont

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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux,
chapitre 4, versets 14 et 15.

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