Tu ne te feras pas de sculpture sacrée ni de représentation de ce qui est en haut dans le ciel, en bas sur la terre et dans l’eau plus bas que la terre.
Exode 20.4
Dans cette Antiquité remplie de dieux et de déesses, dont les statues remplissent nos musées et ont inspiré nos peintres généralement spécialisés dans le nu, ce deuxième commandement est une véritable anomalie.
Pourquoi interdire les représentations visuelles de ce à quoi on s’adresse quand on prie, quand on adore ? D’abord, parce qu’on ne peut pas représenter le Créateur, par définition ! Ensuite, parce qu’il nous a déjà faits à son image, nous qui sommes des miroirs tachés et brisés, mais toujours reflets de notre Créateur. Enfin, précisément, parce que croire qu’on achètera la chance ou l’abondance en accomplissant des gestes et des formules pré-définis devant des images… est d’une inutilité totale. La Bible ne se prive pas de sarcasmes à ce sujet¹.
Dieu fait alliance avec nous, lors de cet événement au Mont Sinaï : l’alliance, comme on le voit dans de nombreux exemplaires à cette époque dans les autres civilisations, se conclut à deux, et à deux seulement : l’humanité et l’Éternel. Lui-même s’est fait image vivante, donc homme : c’était Jésus-Christ. Nouvel Adam en qui nous sommes sauvés, actuellement en gloire dans les lieux célestes, il n’a donc pas lieu d’être physiquement représenté.
Lionel Cavan
¹ voir par exemple 1 Rois 18:27
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Lecture proposée : Livre du prophète Jérémie,
chapitre 10, versets 2 à 6.