Regardez les oiseaux du ciel : ils ne sèment pas et ne moissonnent pas, ils n’amassent rien dans des greniers, et votre Père céleste les nourrit. Ne valez-vous pas beaucoup plus qu’eux ?
Matthieu 6.26
« Si j’avais, si j’avais ça
Je serais ceci, je serais cela
Sans chose, je n’existe pas »1
Ces paroles de la chanson de Jean-Jacques Goldman soulignent une attitude qui infiltre nos vies quotidiennes. Même dans ce monde désormais plus sensible au recyclage et à la seconde main, ce besoin imaginé, que je dois posséder pour exister, pénètre toutefois nos pensées. La télévision et les influenceurs nous vendent du rêve ; seulement ce beau rêve peut aussi se transformer en cauchemar. En nous soumettant au désir insatiable d’avoir, les choses nous prennent en otage, en demandant toute notre attention comme l’exprime Goldman.
Sans choses, quelle est votre vraie valeur ? Vous existez ou vous n’existez pas ? Une inondation détruit votre maison de rêve, un voleur dérobe votre iPhone ou la faillite d’une entreprise vous fait perdre votre boulot. Est-ce que votre valeur diminue pour autant ?
Dans le passage cité aujourd’hui, Jésus déclare que Dieu le Père nous connaît intimement et prend soin de nous. Notre valeur ne vient pas des choses matérielles que nous amassons, mais plutôt du fait que nous sommes créés par lui et pour lui2.
Alison Packer
1 Les Choses : Jean‑Jacques Goldman
2 Colossiens 1 : 16b
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu,
chapitre 6, versets 19 à 21 et 25 à 34.