Qu’est-ce que l’homme, pour que tu te souviennes de lui ? Et le fils de l’homme, pour que tu prennes garde à lui ?
Psaume 8.5
Il y a des années déjà, j’ai lu qu’un seul atome d’hydrogène émet environ cent fréquences là où même un piano n’en produit que 88.
Mais sommes-nous capables de les entendre et de jouir de leurs harmonies ? Ma seule oreille qui fonctionne encore déforme aujourd’hui à tel point les fréquences que je ne puis plus écouter la musique sans avoir l’impression d’être victime de la pire cacophonie. Bien sûr, j’en suis profondément déçu. Mais par l’esprit, je jouis à l’avance de ce que seront les divines mélodies. L’Apocalypse mentionne¹ un ‘cantique nouveau’ et celui ‘de Moïse’ unissant, je pense, les multitudes célestes2.
Dans le divin séjour, tous les sons de la nature pour nous maintenant inaudibles, nous seront enfin accessibles comme la mélodie la plus grandiose, la plus sublime de l’univers entier. Oui, les psalmistes ont raison d’inviter les cieux, la mer, les arbres des forêts, les montagnes et les astres à louer l’Éternel en un cantique nouveau.
Comme il me presse de les entendre enfin avec des oreilles neuves dans les accords dès lors parfaits !
C’est là l’attente ultime de quiconque s’est abandonné avec confiance à Jésus-Christ. Comment pourrais-je ne pas l’en louer dès ici-bas ?
Richard Doulière
¹ Apocalypse 5.9 ; 14.3 et 15.3
2 Ce cantique nouveau sera un chœur de 144.000 choristes !
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Lectures proposées : Psaumes 96 et 148.