… inexcusables, puisque ayant connu Dieu, ils ne l’ont point glorifié comme Dieu, ne lui ont point rendu grâces mais se sont égarés dans leurs pensées, et leur cœur insensé fut plongé dans les ténèbres.
Romains 1.20-21
Qui donc Paul déclare-t-il inexcusables ? Les irréligieux ? Les faibles luttant vainement contre les tentations ? Non ! Mais il s’agit de nous si, ayant sous les yeux au sein de la nature, les preuves évidentes de l’existence, les perfections et la puissance de Dieu, nous ne l’en glorifions pas, ni ne lui exprimons notre reconnaissance. C’est sur cette première et gravissime impiété que repose la colère de Dieu dont chaque jour montre les conséquences à nos yeux. Se vantant d’être sages, ils sont devenus fous, dit Paul.
J-M. Le Méné¹ le disait ainsi en 2018 : « Ce qui était tenu pour folie n’est pas devenu permis, mais obligatoire. Comme il est devenu obligatoire pour tous de passer sous les fourches de l’eugénisme et de l’euthanasie. On n’a pas évacué la morale, on l’a retournée. »
Dieu, dans sa colère, abandonne l’impie aux passions débridées, aux pires désordres moraux et finalement à une conscience débridée. Que sera sa colère, au dernier jour ?
Dans le même passage, l’apôtre en donne la raison en ces mots : Comme ils ne se sont pas souciés de connaître Dieu, Dieu les a livrés à leur intelligence déréglée pour commettre des choses indignes.
N’est-il pas plus qu’urgent de nous repentir ?
Richard Doulière
¹ Fondation Jérôme Lejeune
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Lecture proposée : Lettre aux Romains,
chapitre 1, versets 18 à 31.