Rentrez chez vous. Faites un bon repas, buvez du vin sucré. Envoyez des plats à ceux qui n’ont rien préparé… Ne soyez pas tristes.
Néhémie 8.10
Connaissez-vous la fête de Souccot ? Elle a d’autres appellations : la fête des cabanes, des huttes, du tabernacle. C’est un ensemble de fêtes de reconnaissance envers Dieu : pour les récoltes, pour la saison des pluies qui arrive, et bien sûr pour le souvenir d’un Dieu qui a pourvu aux besoins des Israélites durant quarante ans dans le désert, d’où le fait de vivre durant sept jours sous une tente ou un abri précaire. Une fête de sept jours !
Notre Seigneur est un Dieu de joie. On lit même que cette joie est une force. Les psys en tout genre aujourd’hui n’ont rien inventé. La joie est préférable à la tristesse et à la neurasthénie. Incroyable, non, que notre Seigneur Dieu prescrive déjà en ce temps-là la fête comme médicament !
La source de cette joie, c’est la reconnaissance : s’extasier devant un lever du soleil, se réjouir pour la pluie après la canicule, le remercier des belles et bonnes choses vécues.
Dans notre église, pour la célébrer, nous invitons les personnes à amener des fruits, légumes, fleurs, nous mettons un barnum en plein milieu de nos locaux et… nous faisons la fête avec le Seigneur, par des chants, des farandoles, du partage.
Bernard Delépine
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Lecture proposée : Livre du Lévitique,
chapitre 23, versets 39 à 43.