Dieu, sans tenir compte des temps d’ignorance, annonce maintenant à tous les hommes, en tous lieux, qu’ils ont à se repentir.
Actes 17.30
Notre conscience est une voix intérieure qui ne peut pas mentir. « Dieu a placé dans chaque homme son trône de jugement », écrivait avec justesse le théologien néerlandais Campeius Vintringa (1659-1722). Regardez autour de vous : l’état moral de l’homme n’est qu’un déficit permanent.
Afin que personne ne conteste cette réalité qui dit qu’aucun de nous n’est juste devant Dieu¹, considérez que notre culpabilité ne se base pas uniquement sur le mal que l’on a fait, mais aussi sur le bien que l’on a refusé de faire ! L’histoire, par exemple, a retenu de Pilate qu’il a cherché la faveur des hommes plutôt que celle de Dieu. Il a eu beau se laver les mains pour déclarer son innocence, il n’était pas moins coupable d’avoir laissé condamner Jésus, qui était innocent²…
Dans nos consciences, bien qu’il soit évident que nous sommes tous pécheurs, le poids de notre passé n’est pas ce qui importe : l’essentiel est d’obéir au Seigneur maintenant ! Car je ne suis pas venu appeler des justes, mais des pécheurs, dit Jésus ³.
Son pardon opère si vous lui avouez votre faute. Passant par-dessus votre temps d’ignorance, par la repentance et la foi en Christ, sachez que la voie vers Dieu vous est ouverte !
Dominique Moreau
¹ Psaume 143.2
² Matthieu 27.24
³ Matthieu 9.13
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu,
chapitre 21, versets 28 à 32.