Tu n’utiliseras pas le nom de l’Éternel, ton Dieu, à la légère, car l’Éternel ne laissera pas impuni celui qui utilisera son nom à la légère.
Exode 20.7
Comment peut-on utiliser le nom… de celui qui ne peut pas en avoir ? Il est appelé tour à tour « Grand Esprit » ou « Dieu Divin », « Je Suis », qui est généralement traduit par « Éternel » pour restituer l’aspect continu et sans limite de temps du verbe, en hébreu ; « Seigneur » en hébreu et en grec ; « le dieu » justement sans nom propre, en grec. Bien sûr, nous pouvons l’appeler Jésus, ce qui est le prénom de son Fils, sa forme humaine.
Mais justement : n’utilisons jamais l’un de ces titres comme argument-massue pour faire taire ou soumettre quelqu’un. N’utilisons jamais ces titres, non plus, comme synonyme de « valider », comme si Dieu était un distributeur automatique.
Il exige de nous d’assumer nos paroles et nos actes : ce troisième commandement porte un avertissement sérieux ! Ceux qui pratiquent l’ancien culte, les Juifs, vont jusqu’à ne jamais prononcer YHWH, « je suis », mais l’appellent principalement Seigneur.
Lionel Cavan
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Lecture conseillée : Livre du Deutéronome,
chapitre 6, versets 4 et 5.