Tu ne convoiteras pas la maison de ton prochain ; tu ne convoiteras pas la femme de ton prochain, ni son esclave, ni sa servante, ni son bœuf, ni son âne, ni quoi que ce soit qui lui appartienne.
Exode 20.17
Le dixième commandement rejoint le premier. Convoiter, c’est vouloir posséder quelque chose au point d’en faire une idole, qui prend la place de Dieu dans notre cœur. La convoitise naît d’une comparaison ou d’une croyance sur ce qui « serait » mieux ou juste pour nous. Ce que Dieu nous demande, c’est d’avoir confiance en lui. C’est d’accepter ce qu’il nous donne, c’est d’atteindre le contentement. Ce qui n’empêche pas de lui exprimer nos souhaits, avec confiance, par la prière. À la jalousie qui amène aux destructions, il nous dit d’opposer quelque chose qui n’a même pas de nom propre en langue française : se réjouir avec autrui.
Mais comment est-ce possible ? Notre nature humaine est si prompte à se détourner de ce que nous savons être l’attitude juste. Et le monde qui nous entoure est si convaincant lorsqu’il nous incite à prendre tout ce que nous voulons, y compris ce qu’il n’est pas légitime de nous approprier !
Celui ou celle qui a réalisé combien toutes ses priorités doivent être revues reconnaît qu’il lui faut Dieu dans ses pensées. Qu’il lui faut l’aimer de tout son cœur, de toute sa force. Que Dieu est bon et sage dans ce qu’il nous donne, et aussi dans ce qu’il ne nous donne pas (voir lecture proposée).
Lionel Cavan
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu,
chapitre 7, versets 7 à 12.