Il s’est fait serviteur… Il s’est humilié encore.
Philippiens 2.7-8
Devant la crèche, une de nos petites-filles s’étonne. Jésus est représenté couché dans la paille, le corps emmailloté mais les menottes levées, comme les bébés qui dorment. « Jésus a toujours les mains comme ça ! » Et elle mime des bras en croix.
Réflexion percutante. Elle m’émeut. Je réfléchis. Dans sa naissance comme dans sa mort, Jésus a eu cette attitude désarmée de l’homme qui se rend. Quelle chose curieuse qu’un Dieu sans arme et sans pouvoir devant la folie des hommes ! On aimerait mieux peut-être un Dieu vainqueur, tout puissant. Mais c’est pour nous désarmer nous, les humains, que Dieu vient à nous sans arme.
Et paradoxalement, cela me remplit d’adoration : un Dieu qui se fait humble, petit, dépendant, un Dieu qui ne fait pas peur, au contraire…
Un Dieu qui ne s’impose pas, qui n’exige rien, mais qui quémande notre amour, presque comme un mendiant affamé réclame son pain du jour. Voilà mon Dieu !
Je l’aime. L’aimez-vous, vous aussi ?
Sylvie Dugand
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Lecture proposée : Lettre aux Philippiens,
chapitre 2, versets 6 à 11.