Tournez-vous vers moi

Tournez-vous vers moi, et vous serez sauvés, vous tous qui êtes aux extrémités de la terre ! Car je suis Dieu, et il n’y en a point d’autre.
Ésaïe 45.22

Dès ici-bas, nous recevons l’intuition de Dieu et la capacité d’y réfléchir¹. « À travers les voiles de la chair nous recevons d’en-haut des pressentiments d’éternité suffisants pour effacer à ce sujet tous les doutes », écrivait Simone Weil en 1942 à J.M Perrin². L’empreinte de Dieu est en nous. La question de Dieu est au-dessus de chacun et la réponse se trouve en Jésus-Christ par son Évangile.

Le christianisme véritable dépasse l’adhésion intellectuelle à la doctrine chrétienne. Il est le résultat non seulement de l’esprit de l’homme qui acquiesce forcément mais, plus profondément, celui d’une âme pétrie de culpabilité, transpercée de sa perdition, convaincue que son salut ne peut être obtenu qu’en s’abandonnant au Christ lui-même et être gracié par lui. Saint Augustin écrivait³ : « Jette-toi hardiment, il te recevra, il te guérira. »

Quand un être comprend que Jésus a été crucifié et qu’il est ressuscité pour le sauver, il ne lui reste plus qu’à faire silence de toutes ses objections, à lui faire confiance et à lui abandonner son âme, à laisser l’amour de Dieu entrer et nourrir sa vie. La chose qui compte vraiment, qui est de la responsabilité de chacun, est de tourner son cœur vers Dieu…

Dominique Moreau

¹ Ecclésiaste 3.11
² Simone Weil (1909-1943), Attente de Dieu, Paris, Editions Fayard, 1966, lettres 6
³ Les confessions, L8, Ch11

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Lecture proposée : Livre d’Ésaïe, chapitre 45, versets 17 à 23.

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