Le sens des mots

Et vous, pères, n’irritez pas vos enfants, mais élevez-les en les corrigeant et en les instruisant selon le Seigneur.
Éphésiens 6.4

Le pasteur de l’église où je fus moi-même pasteur rappelait peu de temps avant que je rédige ce feuillet, que le verbe traduit dans ce verset par ‘élever’ a aussi, de fait, le sens opposé à ‘abaisser’ ou ‘rabaisser’. C’est exact, le mot grec ektrephô signifie ‘nourrir’, mais aussi ‘promouvoir’, ‘mettre en avant’. Et c’est important quand il s’agit de nos enfants. Si souvent, on croit leur rendre service en soulignant leurs imperfections : « Tu vois, tu as encore fait la même bêtise (ou la même erreur). Combien de fois devrai-je te le dire ? » Et nous sommes si lents à les féliciter alors qu’ils le méritent. Cette absence peut soulever l’irritation que dénonce l’apôtre Paul.
Nous sommes plus prompts à blâmer et à punir qu’à féliciter… plus souvent à corriger qu’à récompenser.

Notre souci devrait être de saisir le plus petit progrès, la plus petite réussite pour féliciter nos enfants, en particulier publiquement. Il n’est pas de meilleur stimulant pour les pousser à mieux faire.
L’apôtre Paul montre l’exemple. Même à ses enfants dans la foi de l’église de Corinthe, et bien qu’il soit contraint de les reprendre sévèrement, il commence par mettre longuement en avant toutes les grâces dont ils sont l‘objet. Et n’est-ce pas ainsi que Dieu nous traite plus que quiconque ? Imitons-les.

Richard Doulière

__________________
Lecture proposée : Livre des Proverbes,
chapitre 2, versets 1 à 10.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin