Heureux ceux qui pleurent, car Dieu les consolera !
Matthieu 5.4
La première partie de cette deuxième béatitude, adressée par Jésus à ses disciples sur la montagne, résonne comme une provocation. Peut-on se réjouir de pleurer ?! Elle nous place devant un premier infini, la multitude de ceux qui souffrent et se lamentent, la somme incalculable des douleurs humaines.
Mais ne comprenons pas de travers… Dieu n’a pas voulu le mal et ne lui trouve rien de bon. Parce qu’il a horreur du mal et a voulu le combattre, il a dû lui-même, dans le corps de son Fils, subir le martyre et la mort.
La seconde partie de la béatitude nous place en effet devant un autre infini, celui de l’amour de Dieu manifesté en Jésus-Christ. Aussi éprouvés puissions-nous être par l’injustice, la misère, la solitude, la maladie… l’amour de Dieu non seulement nous en console, mais il retourne la situation jusqu’à nous rendre heureux !
Car Dieu est sensible à la souffrance de ceux qui pleurent. En Jésus il s’approche d’eux pour les consoler : L’Éternel m’a oint pour annoncer aux humiliés une bonne nouvelle. Oui il m’a envoyé afin de panser ceux qui ont le cœur brisé… afin de consoler tous ceux qui mènent deuil…1
Jésus a été ému aux larmes face à la souffrance des affligés. Il leur a témoigné sa compassion et sa consolation. Il le fait encore pour quiconque vient à lui. Oui heureux ceux qui pleurent si leur détresse leur ouvre les yeux sur Dieu et sur son amour à leur égard !
Bernard Grebille
1 Ésaïe 61.1 à 2
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens,
chapitre 1, versets 3 à 7.