Vous autrefois païens… sans Christ… sans alliance… sans espérance et sans Dieu.
Éphésiens 2.11-12
À l’origine, le mot « païen » désignait tous ceux qui n’étaient pas juifs, et appartenaient aux nations polythéistes. Puis le terme s’est étendu aux non-chrétiens.
Enfin, comme les religions polythéistes joignaient à leurs cultes des mœurs dissolues, ce mot a glissé vers un sens plus péjoratif. Chacun est plus ou moins païen dans son cœur.
« Autrefois païens » : l’Évangile est une bonne nouvelle, car nous ne sommes pas destinés à rester païens. Pour ceux qui se tournent vers Dieu, il y a un changement complet :
– Au lieu d’être sans Christ, sans Sauveur, ils trouvent en Jésus celui qui leur offre par la foi la grâce de Dieu, le salut de leur âme.
– Au lieu d’être sans alliance avec Dieu, ils rentrent dans l’alliance scellée au prix du sacrifice du Seigneur Jésus, alliance de paix et d’amour.
– Au lieu d’être sans espérance, ils entrent dans la vie éternelle.
– Au lieu de rester sans guide, sans autorité, ils trouvent en Dieu un Père merveilleux, patient et plein de compassion, qui les instruit et les garde.
Quelle que soit la raison pour laquelle on aurait pu être appelés païens, en Christ nous ne le sommes plus. Jésus est venu sauver juifs, anciens païens, et païens actuels, il a dit : Je ne suis pas venu appeler à la repentance des justes, mais des pécheurs1. Quels qu’ils soient !
Francis Rivère
1 Luc 5.32
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Lecture proposée : Lettre aux Romains,
chapitre 9, versets 24 à 26.