Sachez avant tout, que, dans les derniers jours, il viendra des moqueurs pleins de raillerie, qui marcheront selon leurs propres convoitises et diront : Où est la promesse de son avènement ? Car, depuis que les pères sont morts, tout demeure comme depuis le commencement de la création.
2 Pierre 3.3-4
N’avez-vous jamais entendu cette expression ? Ou encore : « à la saint glinglin » et « quand les poules auront des dents »… pour dire en un mot : « jamais ». Les calendes faisaient partie du calendrier romain et les calendes grecques n’ont jamais existé. Pour les Romains, il s’agissait du premier jour du mois.
Renvoyer une affaire « aux calendes grecques » veut simplement dire qu’on envisage simplement de ne pas s’en occuper. Une manière de dire aussi que quelque chose n’arrivera pas. C’est ce que certains pensent au sujet du retour de Jésus.
L’apôtre Pierre assure que le retour du Seigneur, puis l’apparition de la nouvelle terre et des nouveaux cieux, seront pourtant une réalité. Certes, l’attente peut sembler longue, car le Seigneur est patient et veut laisser un maximum de temps au plus grand nombre pour accéder à la repentance et à la foi en lui. Mais, au moment choisi par Dieu, il n’y aura plus de délai ! Ce sera la fin de l’ère présente. Le jour et l’heure sont déjà programmés.
Ne renvoyons pas l’affaire de notre salut « aux calendes grecques » ! Notre avenir éternel en dépend.
Jean-Michel Guerche
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Lecture proposée : 2ème lettre de Pierre,
chapitre 3, versets 1 à 14.