Voici l’agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde.
Jean 1.29
On l’emploie en parlant d’une personne ayant un caractère paisible, inoffensif, avec une tonalité de pureté innocente. Certaines personnes semblent toujours calmes et douces comme l’agneau. Cet animal, au pelage laineux, évoque aussi l’innocence, la fragilité et la vulnérabilité.
La douceur de l’agneau est bien une des caractéristiques de la personnalité du Seigneur Jésus. Jean-Baptiste l’a présenté ainsi à ses disciples (voir la lecture proposée). Jésus a dit de lui-même : …je suis doux et humble de cœur…1 La douceur du Seigneur est manifeste dans les Évangiles, lorsqu’on le voit prendre soin de ses disciples, des malades, des foules. Jésus s’est aussi révélé comme l’Agneau mené au sacrifice, accomplissant la prophétie d’Esaïe2 et se soumettant délibérément à la volonté de son Père. Dans le livre de l’Apocalypse, le Seigneur Jésus se présente au milieu du trône céleste comme un agneau immolé. A sa vue, tous se prosternent devant lui et l’adorent3.
Savez-vous qu’en tant que chrétiens, nous pouvons refléter cette qualité du Seigneur ? En effet, la douceur figure parmi les fruits de l’Esprit que Dieu veut nous faire porter, selon Galates 5.22. Laissons-le faire son œuvre en nous, de façon à ce que, nous aussi, nous soyons doux comme des agneaux… doux comme l’Agneau !
Jean-Michel Guerche
1 Matthieu 11.29
2 Ésaïe 53.7
3 Apocalypse 5.6-13
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Lecture proposée : Évangile selon Jean,
chapitre 1, versets 29 à 36.