Jusqu’ici, je te connaissais seulement à travers ce que mes oreilles entendaient, mais maintenant, je t’ai vu de mes yeux. !
Job 42.5 (Bible en français courant)
Sortant d’une visite à la clinique, j’engage la conversation avec une femme dans l’ascenseur, et nous parlons jusqu’au parking. Elle finit par me dire : « Oh, vous savez, moi je n’ai pas besoin de Dieu. Peut-être qu’un jour, si je suis acculée, je m’en servirai comme une béquille. Vous me dites de le prier pour qu’il se révèle à moi afin d’être convaincue de son existence, mais ce serait incongru puisque je ne crois pas qu’il existe ! »
J’ai été poussé à lui répondre : « Dommage, Madame, car si vous connaissiez l’amour de Dieu pour vous, vous viendriez vers Lui ! Vous connaissez certainement Job de nom. Il a été éprouvé comme presque nul autre. Toutefois il témoigna à ses amis de son expérience d’avoir eu une connaissance intellectuelle ou religieuse de Dieu, mais que maintenant, il le connaissait vraiment ! »
En fait, il n’y a aucune honte à faire de Dieu une béquille, du moment que celle-ci vous permet de le connaître. Au sortir d’un hôpital psychiatrique, ma mère a aussi eu recours à cette béquille. Le Seigneur l’a sortie d’affaire au point que, quelques années plus tard, elle est même devenue missionnaire en Afrique.
« Osez être courageuse » ai-je conclu avec cette personne « demandez-lui de se révéler à vous ! »
Bernard Delépine
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Lecture proposée : Évangile selon Marc, chapitre 7,
versets 32 à 37.