Venez à moi, vous tous qui êtes accablés sous le poids d’un lourd fardeau, et je vous donnerai du repos.
Matthieu 11.28
Sur une petite route, je suivais un énorme poids-lourd impossible à dépasser. Je fulminais, quand une pensée me vint : « Ceci est une leçon de patience. Si je veux ressembler à Christ, j’ai besoin de travaux pratiques ! » Le calme qui envahit alors mon cœur venait de mon Sauveur !
Sur l’autoroute, voilà qu’une pluie diluvienne m’empêcha de voir mon chemin. Alors, je m’accrochai à un nouveau poids-lourd, bien éclairé à l’arrière, qui m’a guidé malgré lui jusqu’à la fin de cet orage, merci Seigneur !
Nos difficultés ne nous paraissent-elles pas être des… poids lourds qui freinent ou stoppent notre marche ? Et si bon nombre d’entre elles étaient plutôt des bénédictions ? Cela dit, certaines charges sont écrasantes : une santé chancelante, la perte d’un emploi, le deuil d’un bien-aimé, la maladie ou le handicap grave d’un être cher, des relations brisées avec un conjoint ou un enfant, etc. Nous, chrétiens, nous pleurons aussi devant des épreuves si lourdes !
Mais quel secours réel nous trouvons en celui qui a été cloué sur la croix, tout innocent qu’il était. Il croulait sous la charge du péché qu’il portait à notre place, mais il a tenu bon, et il nous invite à venir à lui de tout notre cœur et à décharger nos poids lourds à ses pieds, les vrais comme les faux!
Claude Schneider
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Lecture proposée : Évangile selon Matthieu, chapitre 11,
versets 25 à 30.