La miséricorde

Mais Dieu, qui est riche en miséricorde, à cause du grand amour dont il nous a aimés, nous qui étions morts par nos offenses, nous a rendus vivants avec Christ.
Éphésiens 2.4-5

Dans certaines églises ou abbayes, on peut voir dans le chœur des stalles en bois comportant des « miséricordes ». Ce sont de petites consoles fixées sur chaque stalle pour servir d’appui aux moines quand ils devaient se tenir debout lors des longs offices religieux.

Le terme « miséricorde » vient du verbe misereo (avoir pitié) et du substantif cor (cœur). Il exprime le sentiment d’un cœur touché par la détresse de l’autre, la compassion pour le malheur d’autrui. C’est ainsi qu’a été traduit de l’hébreu un terme qui désigne au sens premier le ventre maternel, le cœur et l’utérus d’une femme, et donc « ses entrailles ». Et parce qu’on ne peut donner qu’une pâle idée de l’amour de Dieu pour chacun de nous, de sa tendresse pour les petits et les pauvres, c’est ainsi qu’on l’a comparé à ce qui ressemble au summum de l’amour, celui d’une mère qui aime son enfant de toutes « ses entrailles ».

Le message de l’Évangile est celui de cet amour de Dieu qui dépasse ce que nous pouvons concevoir. Jésus nous le révèle à la perfection, lui qui fut « ému aux entrailles » en voyant les hommes et les femmes de son temps errer comme des brebis sans berger, lui qui s’offrit en sacrifice pour sauver ceux qui auront placé leur confiance en lui.

Bernard Grebille

__________________
Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 2,
versets 1 à 10.

Autres articles

0
    0
    Votre Panier
    Votre panier est videRetour à la magasin