Pensée d’éternité

Dieu fait toute chose belle en son temps ; même il a mis dans leur cœur la pensée de l’éternité, bien que l’homme ne puisse pas saisir l’œuvre que Dieu fait, du commencement jusqu’à la fin.
Ecclésiaste 3.11

« Cherchons un bien non pas apparent, mais solide, et de plus en plus beau à mesure qu’on le pénètre », disait Sénèque, le philosophe romain 1. Tout homme désire intérieurement quelque chose de plus grand, de plus haut que son existence, et qui l’emporte durablement au-dessus de sa finitude. Ce bien ne peut se trouver que dans une sphère qui échappe au terrestre, aux aléas et à l’usure du temps. Pour reformuler cette pensée qui nous habite, je dirai que nous sentons bien, au-delà de l’ordre du corps, que notre âme a « des ailes » et veut aller plus loin, plus haut…

À cette aspiration d’éternité, une soucieuse requête apparait : « Qui, quand viendra la fin, ne m’abandonnera pas dans le néant ? » L’athéisme n’a que l’anéantissement à offrir comme destinée. Seul l’Évangile y donne réponse : Car Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle 2.

Oh ! chose inouïe que nul ne peut imaginer ni ne sait comprendre absolument, mais chose grandiose qui comble sa soif d’éternité : Dieu donne la vie éternelle à celui qui croit en Jésus-Christ, son Fils venu en chair pour le sauver !

Dominique Moreau

1 De la vie heureuse
2 Jean 3.16

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Lecture proposée : Lettre aux Éphésiens, chapitre 1,
versets 3 à 14.

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