Rachetez le temps, car les jours sont mauvais.
Éphésiens 5.16
En Colossiens 4.5 (traduction Darby), l’apôtre dit : Saisir l’occasion. Or, si Paul disait déjà son époque mauvaise, que dire aujourd’hui ? Les occasions se raréfient. Pas sur le plan économique, mais sur le plan religieux et la simple liberté de pensée. Gare à qui ne se plie pas à la pensée dominante de l’époque ! Saisir l’occasion, en prendre le droit, coûte déjà très cher en bien des pays si cela signifie ‘se convertir’ à une autre idéologie’ ou ‘acquérir la foi’.
Que faisons-nous des occasions encore possibles chez nous, de la liberté, de moins en moins réelle, de choisir nos convictions, de nous joindre à une communauté religieuse, de parler de notre Seigneur et Dieu, de témoigner de ce qu’il a fait et continue d’accomplir en notre faveur si nous avons choisi de lui faire confiance et de le suivre ?
Et si nous n’avons pas de conviction religieuse, si nous nous en sommes désintéressés jusqu’à présent ; qu’attendons-nous pour saisir notre reste de liberté afin de faire le choix essentiel d’où dépend notre avenir éternel ?
Les Grecs avaient, dit-on, un dieu nommé ‘Opportunité’. Sa statue avait de longs cheveux ondulant sur le devant. Mais elle était chauve par derrière. La leçon était claire : On peut saisir l’occasion quand elle vient à nous, mais, lorsqu’elle est passée, on ne le peut plus !
Lire ce texte est une occasion. La saisirez-vous ?
Richard Doulière
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Lecture proposée : Lettre aux Hébreux, chapitre 3,
versets 7 à 11.