Je suis venu comme une lumière dans le monde, afin que quiconque croit en moi ne demeure pas dans les ténèbres.
Jean 12.46
La lumière est fascinante. Très tôt dans l’histoire des sciences, par ses phénomènes de diffraction, d’interférence et de polarisation, on détermine sa nature ondulatoire, soit une onde électromagnétique que Maxwell a formalisée par la suite. Puis, par des phénomènes photoélectriques observés auparavant par Hertz, Einstein annonce que la lumière est aussi composée de particules sans masse, désignées plus tard sous le nom de photons. Surprenante dualité de la lumière, se manifestant tantôt comme onde tantôt comme particules, sur laquelle les recherches se poursuivent encore en physique quantique !
Ajoutons que, dans notre propre expérience, nous constatons que la lumière est invisible mais rend visible ce qu’elle éclaire ! Et aussi, que l’ombre est forcément le résultat d’une présence lumineuse quelque part… Dès l’Antiquité, c’est naturellement que l’homme l’a associée par analogie à une révélation supérieure qui éclaire son intelligence et chasse l’obscurité de son ignorance.
De même, dans la conscience de notre propre obscurité d’âme due au fait de nos péchés, nous soupçonnons qu’une lumière divine est capable d’intervenir ! Or, l’Évangile présente Jésus-Christ à l’humanité comme la lumière du monde 1 qui éclaire tout homme pour l’amener à se réconcilier avec Dieu.
Dominique Moreau
1 Jean 8.12
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 12,
versets 35 à 46.