Tournez-vous vers moi et soyez sauvés, aux extrémités de la terre ! Je suis Dieu, et il n’y en a pas d’autre !
Ésaïe 45.22
Assis à l’avant du bus, je contemple les collines qui se suivent en douces vagues vertes. Pour un peu, ce spectacle me donnerait le mal de terre !
Mal de terre, tiens. N’est-ce pas ce que je ressens parfois ? La terre tourne très vite (à 1600 km/h, me dit-on). Les temps changent, comment s’y retrouver ? Comment trouver une stabilité quand autour de moi, tout est chamboulé, et pas toujours dans le bon sens ?
Alors ? Changer moi-même ? Comment ? En m’adaptant ? en résistant ? ou les deux à la fois ?
Tiens ! Ici, les collines vertes sont zébrées de jaune. Des tournesols, ces plantes chères à Vincent Van Gogh, se tournent vers le soleil, dans un même mouvement.
Oui, la terre tourne, et la tête m’en tourne. Heureuse celle, heureux celui qui trouve sa stabilité dans le Christ. Lui, hier, aujourd’hui, éternellement, il est le même1.
Détournons-nous du péché et tournons-nous vers notre Sauveur. C’est le sens même du mot conversion. Les rayons d’amour émanant du Christ ne sont-ils pas des appels à la conversion ?!
Francis Schneider
1 Hébreux 13.8
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Lecture proposée : Livre du prophète Ésaïe, chapitre 45,
versets 20 à 25.