Autrefois, il t’était inutile, mais maintenant il est utile, à toi comme à moi.
Philémon 11
Avoir le sentiment d’être inutile, de « compter pour du beurre », tel est le sens de l’expression du jour. Autrefois, les carrosses n’avaient que quatre roues, tandis qu’aujourd’hui, nos carrosses modernes ont une roue de secours, en cas de besoin, ce qui était inutile sur les carrosses d’autrefois.
Être considéré comme « une roue de secours » n’est pas très valorisant. Que ce soit dans une entreprise (par une « mise au placard »), un groupe (en étant « transparent »), ou même une équipe (quand on ne fait aucun cas de vous, qu’on ne vous considère pas ou plus comme « utile »), vous pouvez vous sentir « sans valeur ».
Lisez la lettre que Paul a écrite à Philémon, où il fait mention d’Onésime, qui veut dire « utile ». L’esclave de Philémon, en fuite, s’est converti en prison. Autrefois inutile à son maître, l’homme a changé, il est devenu « utile » à l’apôtre, faisant honneur à son nom. C’est pourquoi Paul plaide sa cause, afin que son maître l’accueille favorablement.
Si aux yeux des hommes, vous semblez être inutiles et sans aucun intérêt, pour Dieu, vous êtes important, puisque Christ est mort pour vous. La grâce de Dieu opère en chacun de ses enfants une restauration intérieure. En Christ, une nouvelle identité surgit. Dans le Royaume de Dieu, personne n’est la dernière roue du carrosse !
Jean-Michel Guerche
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Lecture proposée : Lettre à Philémon.