Je n’ai pas honte de l’Évangile, puissance de Dieu pour le salut de quiconque croit.
Romains 1.16
Jean Chrysostome, qui a vécu au 4e siècle de notre ère, est considéré comme l’un des « Pères de l’Église ». Il a laissé cette pensée : « La demeure où est conservé l’Évangile effraie les esprits des ténèbres, et met un terme à leurs intrigues1. » Cela est valable pour moi à la condition expresse de retenir cette Bonne Nouvelle telle que je l’ai reçue : Jésus-Christ mort sur la croix pour expier mes péchés, puis enfermé dans un tombeau, puis ressuscité des morts, et enfin apparu à ses disciples. Dans tout cela, Jésus accomplit tout ce qui est écrit de lui dans la Bible.
Ma responsabilité est de retenir cet Évangile avec la fermeté nécessaire, face à ceux qui cherchent à me troubler en annonçant une soi-disant « Bonne Nouvelle » qui ressemblerait à un vin frelaté2. Si je suis défaillant en ce domaine, l’Évangile n’est plus la « puissance de Dieu » dont il est question dans le verset d’en-tête. Cet « Évangile » ne peut pas sauver.
Je suis invité à retenir la Bonne Nouvelle du salut comme je l’ai reçue, et chaque lecteur de ce feuillet y est invité aussi. Jésus a tout accompli, chacun de nous est appelé à y croire avec fermeté, sans se laisser troubler par les colporteurs d’un message falsifié.
Francis Praline
1 Cité dans Récits d’un pèlerin russe, auteur anonyme, Éditions du Seuil
2 Galates 1.7
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Lecture proposée : 1ère lettre aux Corinthiens, chapitre 15,
versets 1 à 19.