Je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous, et il n’y aura point de plaie qui vous détruise.
Exode 12.13
La Pâque vient d’un terme ancien qui signifie « passer par-dessus ». À l’époque de l’hégémonie égyptienne, Israël, peuple esclave, réclamait sa libération auprès du Pharaon. Réponse négative, bien sûr… Mais Dieu entra dans la discussion ! La proposition était simple : prenez Dieu au sérieux et tout se passera bien. Faites le contraire et votre vie deviendra un enfer.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Par l’entêtement du Pharaon, toutes sortes de calamités tombèrent sur l’Égypte jusqu’à l’ultime menace : la mort. Et pour séparer des incrédules ceux qui lui font confiance, Dieu demanda à chaque famille d’accomplir un geste en signe de leur foi : badigeonner sa porte avec le sang d’un agneau tué pour l’occasion. Le dernier fléau passerait par-dessus ces maisons-là mais atteindrait les foyers qui se fichaient de Dieu… La Pâque était née !
L’Histoire se répéta avec Jésus qui fut reconnu comme l’agneau sacrifié qui allait mourir pour que les croyants soient épargnés. C’est le message de l’Évangile qui reste fidèle à la première Pâque : un jour viendra où ceux qui ont mis leur confiance en Dieu par leur attachement à Jésus-Christ, seront séparés des incrédules. Et le jugement, auquel personne n’échappe, passera par-dessus eux sans les atteindre.
Heureux celui qui choisit la protection du sang de l’Agneau !
Jocelyn Cassirame
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Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 12,
versets 1 à 14.