Victime de l’orgueil ?

Pharaon répondit : Qui est l’Éternel, pour que j’obéisse à sa voix, en laissant aller Israël ?
Exode 5.2

Le roi d’Égypte retenait Israël en esclavage, alors que Dieu lui commandait de le laisser aller. Par son orgueil, son fils ainé mourut, et toute son armée d’élite se noya.

Mais les Hébreux, écoutant la parole de l’Éternel, appliquèrent le sang d’un agneau sur leur porte et furent sauvés¹. Ils traversèrent la mer Rouge à sec et furent délivrés²…

Nous comprenons que l’Ancien Testament est annonciateur du Nouveau Testament. Tout se borne aujourd’hui à une seule alternative : accepter ou refuser Jésus-Christ, l’Agneau de Dieu sacrifié sur la croix pour nous ! L’orgueil s’entête et refuse de reconnaitre son péché. Il ne soumet pas sa conscience à Dieu. Il ne veut pas incliner sa volonté, et refuse Dieu, car il veut être son propre dieu. Il repousse Christ crucifié, parce qu’il ne supporte pas d’être mis à nu, d’être sondé. Comme l’entêtement de Pharaon, l’orgueil conduit à la condamnation…

Hélas, l’orgueil n’est pas un concept abstrait que nous pourrions dénoncer. Il est bien présent en nous, niché au fond de nos cœurs. Avouons-le : nous sommes tous orgueilleux ! Heureux l’homme qui « agenouille sa volonté » et accueille Christ comme son Sauveur. La confiance en… notre Pâque³, Jésus sacrifié pour nous, permet à la grâce de Dieu de passer par-dessus nos péchés ¹ !

Dominique Moreau

¹ voir lecture proposée
² Exode 14
³ 1 Corinthiens 5.7

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Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 12,
versets 3 à 13.