Le sang vous servira de signe sur les maisons où vous serez ; je verrai le sang, et je passerai par-dessus vous.
Exode 12.13
L’Égypte ne craint pas Dieu, mais fait confiance à ses faux dieux. Pharaon à sa tête tient le peuple d’Israël en esclavage. Il refuse de le libérer, malgré les avertissements de l’Éternel relayés par Moïse. Des plaies successives s’abattent sur son pays, mais l’orgueilleux roi s’entête. À la dixième plaie, c’est l’application du sang d’un agneau aux portes des maisons qui scellera le sort de chacun : soit la délivrance soit le deuil, soit la vie soit la mort… Et ce même jour l’Éternel fit sortir du pays d’Égypte les enfants d’Israël 1.
En l’an 33, on célébrait la Pâque juive rappelant cette délivrance du peuple d’Israël par la substitution d’un agneau innocent au pécheur coupable. Et voilà que le sang coula de nouveau, dans la personne de Christ crucifié1.
Il est l’Agneau de Dieu qui s’est substitué à nous pour subir la peine de notre péché. La destinée de chacun dépend désormais de notre foi en cette grâce imméritée ! L’humanité actuelle ne craint toujours pas Dieu, et met sa confiance ailleurs. Malgré les plaies qui frappent le monde, elle s’entête et n’écoute pas la parole de Dieu relayée par Jésus-Christ. Je plains celui qui résiste encore… sans doute comme Pharaon dans son orgueil. Mais heureux celui qui se confie dans le sacrifice de Christ !
Dominique Moreau
1 Exode 12.51
2 Jean 19.14-16
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Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 12,
versets 1 à 27.