Il a été maltraité, il s’est humilié et n’a pas ouvert la bouche, semblable à l’agneau qu’on mène à la boucherie, à une brebis muette devant ceux qui la tondent ; il n’a pas ouvert la bouche.
Ésaïe 53.7
Dans la tradition musulmane, lors de l’Aïd, à la fin du Ramadan, on sacrifie un agneau, tout comme le font les juifs, lors de la Pâque. Dans cette pratique, la victime de substitution est censée porter sur elle les péchés des croyants. Pour les chrétiens, cet agneau sacrifié c’est Jésus-Christ lui-même, le seul homme innocent et juste que la terre a porté ! C’est pourquoi, seul son sacrifice parfait et volontaire est capable de nous sauver de nos péchés. De plus ce sacrifice a été accompli une fois pour toutes, et il demeure efficace jusqu’à la fin du monde pour toutes celles et tous ceux qui croient !
Tandis que les fidèles de toutes les cultures religieuses cherchent le pardon en renouvelant sans cesse leurs sacrifices, leurs efforts et leurs rites, ceux qui croient en Jésus se confient en lui seul pour leur salut. Car Jésus, par son obéissance totale au Père et par son amour sans mesure pour nous, est le seul qui soit digne d’ouvrir le livre de l’histoire future des hommes1. Il est digne de juger le monde, de recevoir l’adoration de l’humanité, les louanges de toute la création et des anges. Il est l’Agneau digne de régner sur le monde nouveau qu’il a préparé pour ceux qu’il a rachetés par son sang.
Elfriede Bloch
1 voir lecture proposée
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Lecture proposée : Livre de l’Apocalypse, chapitre 5.