Et il dit à Jésus : Souviens-toi de moi, quand tu viendras dans ton règne.
Luc 23.42
L’Évangile n’est pas une question de progrès mais de destinée : celle d’aller au paradis. Pour le bandit crucifié auprès de Jésus, il était trop tard pour faire des progrès… mais il ne l’était pas pour se repentir et croire en Jésus comme son sauveur. Non, l’homme n’a pas besoin d’amélioration mais de « re-création » ! Jésus dira1 : Il faut que vous naissiez de nouveau. Dans un hôpital, on ne soigne pas les morts mais les nouveau-nés… Jésus-Christ s’occupe de résurrection et non de pansement. L’apôtre Paul dira qu’il faut s’offrir à Dieu comme un être spirituellement mort étant rendu vivant 2.
Alors que tous les disciples de Christ l’abandonnèrent et que tous crièrent de le crucifier3, l’un des malfaiteurs condamné avec lui reconnaissait son innocence. Il reprenait son compagnon d’infortune qui injuriait Jésus. Retenez que dans cette heure la plus sombre de l’histoire de l’humanité, alors que tous lui tournaient le dos, un brigand repentant confessait l’autorité divine de Christ et s’abandonnait à elle. En réponse à sa foi, Jésus lui donnera la promesse de la vie éternelle : Je te le dis en vérité, aujourd’hui tu seras avec moi dans le paradis.
Que Dieu vous donne de voir en Christ ce que ce pécheur a reconnu… afin de recevoir la même promesse d’éternité !
Dominique Moreau
1 Jean 3.7
2 Romains 6.13
3 Marc 14.50 et 15.13
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23,
versets 33 à 43.