Quand je contemple les cieux, ouvrage de tes mains…
Psaume 8.4
Ce jour du mois de mai, je pêche à la mouche artificielle dans un ruisseau de montagne. J’ai le privilège d’observer un spectacle époustouflant : des bulles crèvent la surface de l’eau et plusieurs insectes aux ailes de couleur jaune soufre1 prennent leur envol. Ayant lu des livres d’entomologie2, je savais que ce phénomène existait, mais de là à le voir de mes propres yeux ! C’est tellement beau que je m’arrête de pêcher pour contempler cette éclosion, alors que toutes les truites du ruisseau sont « mordeuses ».
Dieu m’a montré ce jour-là un aspect de sa majesté, par sa Création.
De même le roi David est émerveillé en contemplant le ciel. Il est conduit à reconnaître la grandeur de Dieu en proclamant : « Éternel, notre Seigneur ! Que ton nom est magnifique sur toute la terre ! » La beauté de la nature qui nous entoure – fleuves, mers, montagnes, prairies… – n’est pas un « hasard ». Au contraire, elle nous conduit vers son créateur, vers Dieu, qui se révèle par ce moyen.
David s’en laisse saisir pour dire sa petitesse dans l’univers et devant ce Dieu qui l’a créé. Et il l’adore.
N’avons-nous pas plus de raisons encore de le faire nous qui savons aujourd’hui qu’il a envoyé Jésus, son fils, pour nous sauver ?
Francis Praline
1 éphémères de la famille heptagenia sulfurea
2 dont Les Éphémères de Charles Gaidy
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Lecture proposée : Psaume 8,
versets 1 à 10.