L’Évangile est voilé pour ceux qui périssent ; pour les incrédules dont le dieu de ce siècle a aveuglé l’intelligence, afin qu’ils ne voient pas briller la splendeur de l’Évangile de la gloire de Christ, qui est l’image de Dieu.
2 Corinthiens 4.3-4
Dans les débats télévisés, je constate les notions incertaines des hommes sur Dieu. Quand les spécialistes débattent sur la Bible, c’est affligeant : ils font croire aux auditeurs qu’elle est aussi vague et émoussée que leurs explications ! C’est leur haute estime d’eux-mêmes qui les rend aveugle de leur propre ignorance. Ils sont satisfaits d’une voie où la vérité se mêle avec leurs spéculations. Ils expliquent le christianisme à leur convenance et en adaptent les contours selon l’opinion du moment. C’est leur définition à jamais variable sur la piété qui montre leur méconnaissance profonde de Christ, qui en fait la force1. Oubliant sa résurrection, ils en parlent toujours au passé comme une curiosité de l’histoire…
Si les hommes ne voient pas briller l’Évangile, c’est avant tout parce que leur incrédulité en voile la splendeur. L’incrédulité, c’est l’obscurité et l’infertilité du cœur. Mais la foi en Christ, c’est la lumière du jour qui manifeste tout. En Lui, la vérité prend racine dans le croyant.
Quiconque marche dans l’obscurité et manque de lumière, qu’il se confie dans le nom de l’Éternel, dit le prophète2.
Dominique Moreau
1 2 Timothée 3.5
2 Ésaïe 50.10
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Lecture proposée : 2ème lettre aux Corinthiens,
chapitre 4, versets 2 à 6.