J’aime le Seigneur car il entend quand je l’appelle.
Psaume 116.1
Nous aimerions tous, je crois, avoir une vie douce et facile où tous nos souhaits seraient exaucés (santé, amour, paix…) sans aucun chagrin, ni deuil.
Ce serait peut-être un peu monotone, ou cela ressemblerait à un conte de fées. En tout cas, ce n’est pas très réaliste. Et pourtant, c’est souvent ce que nous exigeons de Dieu : que la mort ne nous approche pas, ni la longue maladie, que nos parents soient immortels, que l’accident ne tombe pas sur nos enfants, que nos maisons soient toujours solides et nos vacances préservées… Et si Dieu ne répond pas comme on l’a demandé, on s’exclame : « Dieu n’existe pas. » ou « Je n’y crois plus. » ou « Il ne s’occupe pas de moi, de nous ! »
Mais serions-nous admis à l’Élysée pour y fixer nous-mêmes les décisions à prendre ? Avons-nous accès à la tour de contrôle des aéroports pour autoriser tel avion à atterrir dans tel timing ? Allons-nous dire au chirurgien comment il doit opérer notre enfant ? Pourtant, nous croyons savoir ce qui est le mieux pour nous à l’échelle divine ! Prétendons-nous sonder les causes et les pourquoi des événements… mieux que Dieu ?
Soyons raisonnables ! Reprenons notre place d’humains et laissons à Dieu sa place et son mystère. En lui faisant confiance : il est là , à nos côtés, pour traverser l’épreuve et ses ressources sont inépuisables (voir la lecture proposée).
Sylvie Dugand
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Lecture proposée : Psaume 116.