Ce jour-là, l’Éternel sauva Israël de la main des Égyptiens. Israël vit les Égyptiens morts sur le rivage de la mer.
Exode 14.30
L’armée du duc de Bourgogne, Charles le Téméraire, assiégeait la petite ville de Morat, en Suisse. Le 22 juin 1476, elle vit arriver l’armée des Confédérés suisses. La situation fut aussitôt renversée. Coincées par le lac tout proche, les troupes du Téméraire ne purent échapper au massacre ou à la noyade : 8 000 Bourguignons y laissèrent leur vie.
Cet épisode me rappelle la situation désespérée du peuple d’Israël pourchassé par l’armée du pharaon égyptien. Comme pour les habitants de Morat, le danger était imminent. Et, là aussi, la situation fut renversée. Dieu ouvrit la mer des Roseaux, y fit passer son peuple, puis referma la mer sur les troupes hostiles. La lecture proposée nous indique la crainte respectueuse et la foi du peuple envers Dieu et envers Moïse, « sauvé des eaux » lui aussi1…
Mais que signifie pour nous, au XXIe siècle, cet épisode historique ? La sortie d’Égypte est le symbole du salut que nous avons reçu de Dieu. Seul Dieu peut nous sauver, comme il a sauvé son peuple. Et, comme Dieu avait demandé à chacun des Israélites de placer du sang sur le linteau de sa porte2, il nous demande de placer notre confiance dans le fait que le sang de son fils Jésus-Christ nous purifie de tout péché3, et ainsi nous sauve.
Jean-Louis Théron
1 Exode 2.3-10
2 Exode 12.7, 13
3 1 Jean 1.7
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Lecture proposée : Livre de l’Exode, chapitre 14,
versets 9 à 31.