Il n’y a plus ni Juif ni non-Juif, il n’y a plus ni esclave ni homme libre, il n’y a ni homme ni femme. Unis à Jésus-Christ, vous êtes tous un.
Galates 3.28
L’égalité est le deuxième terme de notre devise républicaine. Selon l’article premier de la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen, les hommes naissent et demeurent libres et égaux en droits. Pourtant, dans la réalité, nous ne pouvons que constater les nombreuses et scandaleuses inégalités qui marquent notre société. Inégalités dans la répartition des richesses, dans l’accès à l’éducation et à la culture, au logement, à la santé, inégalités entre sexes…
À la racine se trouvent l’égoïsme, la cupidité et l’indifférence attachés au cœur de l’homme. Au temps des premiers chrétiens, le monde était marqué par les inégalités entre hommes libres et esclaves, entre hommes et femmes, entre citoyens romains et non-romains.
Les contemporains des premiers disciples de Jésus-Christ étaient stupéfaits de voir qu’au sein de leurs assemblées se côtoyaient dans une relation fraternelle le maître et son esclave, le riche et le pauvre, le grec et le juif, le mari et la femme. Les barrières de statut social, de richesse, de genre étaient abolies. Tous étaient égaux, étant enfants d’un même Père dans la foi en son Fils Jésus-Christ. Dieu ne fait pas de différence entre nous. Dans son amour, il nous invite tous à le reconnaître comme notre Dieu et Père.
Bernard Grebille
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Lecture proposée : Lettre aux Romains, chapitre 10,
versets 9 à 13.