Fais-toi un serpent venimeux et place-le sur une perche. Toute personne mordue qui le regardera aura la vie sauve.
Nombres 21.8
Tout comme Moïse a élevé le serpent dans le désert, il faut aussi que le Fils de l’homme soit élevé afin que quiconque croit en lui ne périsse pas mais qu’il ait la vie éternelle.
Jean 3.14-15
En se rendant auprès de Napoléon III en 1859 lors de la bataille de Solférino, le chrétien genevois Henry Dunant prit conscience de la condition des blessés et des prisonniers de guerre. Pour évacuer un convoi de blessés pendant la bataille, il eut l’idée de faire une croix de sang sur des drapeaux blancs afin de suggérer la neutralité. En 1864, après qu’il eut écrit aux grandes personnalités européennes, fut créé le Comité International de la Croix Rouge.
Lorsqu’un soldat est blessé, il suffit d’accepter d’être pris en charge par la Croix Rouge. Il peut ainsi bénéficier d’un convoi protégé, traverser les lignes ennemies, et recevoir les soins nécessaires dans une zone à l’écart du conflit. On n’imagine pas qu’un soldat puisse le refuser.
Savez-vous que notre péché qui offense le Dieu saint blesse aussi profondément nos propres cœurs ? Quel bonheur de savoir que la mort du Seigneur Jésus sur la croix nous permet d’être pris en charge par lui, de bénéficier de son pardon, d’échapper à la domination du diable, et de vivre une vie nouvelle dans la paix. Allez-vous refuser ce secours ?
Jean-Louis Théron
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 3,
versets 14 Ã 21.