Salomon même dans toute sa gloire n’a pas été vêtu comme l’un d’eux.
Luc 12.27
En retournant à son école biblique en janvier, Anton Schulte1 attend son train. Un jeune homme s’assoit à ses côtés, ne portant qu’un pantalon d’été et une pauvre chemise. Anton s’apprête à prendre un traité dans sa sacoche, quand le Seigneur parle à sa conscience :
– Espèce d’hypocrite, tu veux donner un traité parlant de l’amour de Dieu à quelqu’un qui tremble de froid alors que tu as une veste neuve dans tes bagages. Intérieurement, Anton rétorque :
-Tu ne peux pas me demander cela, cette veste est un exaucement de prière, tu me l’as toi-même donnée, Seigneur !
– Alors garde aussi le traité !
Lutte intérieure. Juste avant le départ de son train, Anton prend la veste dans sa sacoche et la tend au jeune homme, qui se confond en remerciements. Anton lui parle courtement de l’amour de Dieu. De retour à son école, le responsable l’appelle depuis le premier étage. Que peut-il bien me vouloir ? se demande Anton en grimpant les escaliers. Le directeur lui désigne alors un large porte-manteau où sont suspendus plusieurs habits :
– On a eu un-gros paquet d’Amérique contenant des habits, les autres se sont déjà servis hier ; il reste ce costume qui n’allait à personne. Essaie-le. »
Il lui allait comme un gant. Le Seigneur avait remplacé la veste par un costume entier.
Claude Siefert
1 “Mensch Anton“, A. Schulte & S Langenbach, Christliche Verlag
__________________
Lecture proposée : Lettre de Jacques, chapitre 2,
versets 14 Ã 16.