Mon âme a soif de Dieu, du Dieu vivant.
Psaume 42.3
En vacances à la mer avec des amis, nous avons joué à la pétanque avec deux boulistes rencontrés par hasard. L’un avait la cinquantaine, l’autre la trentaine. Ayant sympathisé, nous avons pris l’apéritif ensemble. J’ai pu alors témoigner à ces partenaires de circonstance que nous étions en fait tous des croyants en Jésus-Christ, issus de diverses églises. Ce qui a eu le don de les faire
immédiatement réagir.
L’aîné m’a déclaré tout de go être athée, en évoquant toute une liste de récriminations contre l’Église et envers Dieu, qu’il ne portait visiblement pas dans son cœur! Par contre, le plus jeune a osé saisir cette opportunité pour dire que, quant à lui, depuis des années, il se posait bien des questions sur l’âme humaine.
S’en est suivi tout un partage sur le fait que notre corps, en effet, est bien plus qu’un tas d’os entourés de viande, ou qu’un agglomérat de cellules! L’âme représente notre moi réel et profond. Cette partie immatérielle de l’être, siège de la vie consciente, ne cesse pas d’exister à la mort du corps, qui est promis à la résurrection 1.
En se quittant, j’avais l’impression que cette rencontre avait été comme «préparée » pour toucher des cœurs, comme pourrait l’être la lecture de ce feuillet pour certains lecteurs.
Guy Gentizon
1 Voir Matthieu 10.28-39