Nous tous aussi, […] nous vivions […] accomplissant les volontés de la chair et de nos pensées, et nous
étions, par nature, des enfants de colère, comme les autres…
Éphésiens 2.3
Une des caractéristiques actuelles est de chercher à se fondre dans la masse en portant les mêmes vêtements, en utilisant le même vocabulaire, en affichant les mêmes convictions que… tout le monde. Un « tout le monde» qui a remplacé tout autre modèle.
Nous n’avons rien inventé. Un biologiste a aligné des chenilles processionnaires sur le bord d’un pot, autour d’une plante. Elles ont tourné une semaine durant et sont mortes de faim et d’épuisement, sans penser une seconde à rompre la chaîne pour rejoindre la nourriture qui les aurait sauvées. Notre comportement en devient parfois ridicule, comme celui d’acheter cher des vêtements déchirés pour suivre la mode!
Faire comme tout le monde, comme se désintéresser de sa propre situation à l’égard de Dieu pour tout miser sur le présent, c’est oublier l’essentiel pour ce qui passe. Rien n’est plus apte à nous garantir la perdition éternelle. Peu importe, semble-t-on penser. Ce sera pour nous comme pour tout le monde… Oui, trois fois hélas!
Qu’en est-il de nous ? Moutons de Panurge? Chenilles processionnaires ? Humains trop occupés pour savoir qui ils sont et se demander pourquoi ? Répondre à la question n’est pas vain… même si « tout le monde» ne se la pose pas!
Richard Doulière