Mais quelques-uns eurent des doutes.
Matthieu 28.17
À première vue, voilà une phrase qui fait tache dans un récit que l’on voudrait convaincant! Que Matthieu à la fin de son évangile signale ce détail souligne en premier lieu son honnêteté. Cela témoigne aussi du fait que les disciples n’étaient pas enclins à donner du crédit à n’importe quelle rumeur pourvu qu’elle leur permette de persister dans leur schéma de pensée. Non, ces hommes voulaient être sûrs et ne pas
se raccrocher à une utopie. Heureux qui, comme ces disciples, doute puis croit! La certitude de la
résurrection de Jésus s’est finalement imposée à eux. La preuve? Ils étaient prêts à aller jusqu’au martyr pour faire connaître ce message. Alors trop beau pour être vrai ? Non, trop vrai pour être tu. Pas plus que ces onze hommes, Dieu ne veut laisser dans l’incertitude un chercheur devérité. Quant aux principaux chefs des Juifs et aux soldats qui ont tenté d’étouffer la vérité en colportant des mensonges, le doute ne les a apparemment pas effleurés. Ils refusent de se remettre en question. Tragique! Serez-vous de ceux qui croient après avoir dou￾té? Ou de ceux que le doute n’effleure pas, et qui prennent pour argent comptant le bruit qui s’est répandu jusqu’à ce jour1 ?
Claude Siefert
1 Matthieu 28.15