Gardons les yeux fixés sur Jésus, qui nous a ouvert le chemin de la foi et qui la porte à la perfection. Hébreux 12.2
«Nous attendons une nouvelle terre, sans souffrance, sans méchanceté et sans misère ! » Ainsi s’exprimait un colporteur à notre porte. À ma question où se trouvera Dieu, il répondit, surpris : «Ben, au ciel ! » Une dame nonagénaire au regard éteint demandait, quant à elle, si Dieu avait oublié de venir la prendre au ciel.
L’espérance céleste serait-elle juste une échappatoire pour fuir une vie jugée pénible, voire insupportable?
Il est vrai que l’attente d’une cité céleste a donné force et courage à nos précurseurs dans la foi pour affronter leur quotidien souvent désespéré, et il est en toujours ainsi pour nous. Mais visons-nous juste une réplique sans tracas de notre vie actuelle, une espèce de «Camping Paradis » terrestre ou céleste, que Dieu gérerait de loin? Non, notre perspective bienheureuse est la vie avec notre Sauveur et Seigneur Jésus
bien-aimé pour toujours! Cela n’a de sens que si, dès ici-bas, nous aimons Jésus, désirons sa présence et lui obéissons. Aucun de nos précurseurs décrits au chapitre 11 de la Lettre aux Hébreux ne vivait en ermite contemplatif attendant passivement son «vaisseau» pour le ciel. Chacun vivait pleinement sa foi au quotidien parmi ses semblables, comme aussi l’apôtre Paul, voyez la lecture proposée ! Et nous, quelle
est notre espérance?
Claude Schneider