Que celui qui a soif vienne ! Que celui qui veut de l’eau de la vie la prenne gratuitement!
Apocalypse 22.17
Dans la Rome antique, le prestige d’une cité dépendait de son forum, de son théâtre, et surtout de ses fontaines. L’eau, transportée par des aqueducs, ne pouvait pénétrer dans la cité que si tous les professionnels avaient fait leur travail correctement. Pour que de l’eau saine arrive jusque dans la cité, les hydrauliciens repéraient les sources, les géomètres traçaient les courbes de niveau pour trouver la pente idéale au ruissellement de l’eau, et les ouvriers montaient l’ouvrage d’art. Parfois les investissements – très onéreux – n’aboutissaient pas, du fait de l’incompétence des ouvriers ou de la corruption. Souvent l’eau était détournée par les agriculteurs auxquels on ne pensait pas quand on construisait un aqueduc. Certaines cités avaient de multiples fontaines d’eau vive. L’eau publique était gratuite et abondante.
Dans la ville sainte décrite dans l’Apocalypse, le fleuve d’eau de la vie sortira du trône de Dieu et de l’Agneau. Nul ne pourra le détourner, nul ne pourra l’empêcher d’atteindre son but. Pas de
corruption, pas d’incompétence, pas de gâchis, pas d’inondation. Cette eau symbolise la vie abondante que Dieu met en nous pour toujours grâce à la mort de l’Agneau de Dieu à notre place. C’est la vie même de Christ donnée généreusement à tous ceux qui viennent à lui. Avez-vous soif de cette eau?
Moïra Coeytaux