Là où plus personne ne vieillit

Ceux qui comptent sur l’Éternel renouvellent leurs forces…
Esaïe 40.31

On nous dit sur le déclin quand l’éclat des yeux s’éteint
Quand notre voix bégaie et quand le sommeil nous quitte

On nous dit sur le déclin, nous nous dépêchons lentement,
Notre pas est moins serein, le chemin semble moins évident.
Les mots sont moins distincts, notre oreille faiblit peu à peu.
Le soleil semble éteint, mais il fait chaud près du feu.
Pour autant devrais-je me plaindre si le froid m’étreint ?
Je suis en chemin vers le pays, là où plus personne ne vieillit !

On nous dit sur le déclin, mais devant nous brille la face
De celui qui nous a promis sa grâce :
« Je suis ton bouclier et ton écrin »
Il guide de sa forte main l’enfant las, vers sa demeure.
Ô Parole d’or, de grande valeur, douce comme la fleur du miel !
Comment pourrais-je me plaindre quand Jésus au repos m’appelle ?
Je suis en chemin vers le pays, là où plus personne ne vieillit !

On nous dit sur le déclin, non, non, vers les monts je lève les yeux,
Je grimpe vers les hauts lieux. Un chant retentit à mes oreilles.
De blanc vêtues, à l’éclat sans pareil, je vois les célestes multitudes,
Délivrées du mal et de la servitude, se tenir devant le trône glorieux
C’est bien vrai : pas de déclin, bientôt, lui changera tout.
Je suis en chemin vers le pays, là où plus personne ne vieillit.

Roland Buchi

in « Motsaïque de vie, Poèmes et images »
Extraits de la traduction d’un texte allemand

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Lecture proposée : Psaume 121.

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