Si vous demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples ; vous connaîtrez la vérité, et la vérité vous rendra libres.
Jean 8.31, 32
Un propriétaire de plantation se proposait d’acheter une jeune esclave. Abraham Lincoln, l’imaginant maltraitée, le devança et la libéra.
– Cela veut-il dire que je puis aller où je veux ? demanda-t-elle.
– Oui, dit Lincoln, tu es libre.
– Alors, Monsieur, c’est avec vous que je veux venir, dit-elle en larmes.
En Jésus-Christ, Dieu nous a fait grâce. Mais que faisons-nous de cette liberté ? Elle ne devient effective que si, l’ayant accueilli, notre reconnaissance nous pousse à vouloir le suivre désormais.
Sachant le prix du rachat : sa propre vie ! comment ne pas désirer être désormais son serviteur ou sa servante ?
Pourtant, Dieu n’a posé aucune condition.
Mais après avoir été libérés de la condamnation, nous ne serons réellement libres du péché et de nos habitudes charnelles que si nous mettons notre vie entière entre ses mains pour Le suivre jusqu’au bout. C’est à son écoute (par la lecture de sa Parole), c’est dans sa proximité (nourrie de l’intimité de la prière), que sa vérité fera tout son chemin en nous et fera, de sa présence, une libération de plus en plus totale… à sa gloire.
Y a-t-il perspective plus exaltante ?
Richard Doulière
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Lecture proposée : Évangile selon Jean, chapitre 8,
versets 30 à 47.