L’un des malfaiteurs crucifiés l’insultait en disant : Si tu es le Christ, sauve-toi toi-même, et nous aussi.
Luc 23.39
Crucifiés en même temps que Jésus, les deux malfaiteurs étaient coupables. Ils ne différaient pas l’un de l’autre quant à leurs péchés. Condamnés justement, ils subissaient le même sort. Mais tandis que l’un confessait qu’il était pécheur, l’autre restait indifférent à son état¹. Pire encore, il se joignait à ceux qui, à proximité de Jésus crucifié, l’accablaient de mépris ! Cet homme ne croyait pas que Jésus ait le pouvoir de le sauver car il disait : Si tu es le Christ…
Plus que ses insultes envers lui, c’est ce petit mot incrédule de « Si », qui outrageait Jésus.
Mais l’autre bandit osait prendre la défense de Jésus en disant1 : Nous recevons ce qu’ont mérité nos crimes ; mais celui-ci n’a rien fait de mal. Il reprenait son co-condamné en disant : Ne crains-tu pas Dieu ?
Alors que tout le monde rejetait Jésus en le traitant comme le dernier des criminels, il le confessait comme le Seigneur qui viendrait à régner. Il s’avouait pécheur ; sans chercher à se justifier, il en appelait à l’autorité de Jésus pour le sauver dans l’au-delà. Jésus accueillit la foi simple du coupable repentant, et déclara le paradis ouvert pour lui¹ !
Comme cet homme pécheur, sans aucun « Si » de votre part, croyez en Jésus, afin qu’il vous sauve aussi.
Dominique Moreau
1 Voir lecture proposée
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Lecture proposée : Évangile selon Luc, chapitre 23,
versets 32 à 43.